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NAV CANADA a annoncé aujourd’hui ses résultats financiers pour le trimestre et le semestre clos le 29 février 2020.


Au cours du second trimestre de l’exercice 2019-2020, la croissance du trafic aérien de la Société, mesurée en unités de redevance pondérées (croissance négative de 1,1 % si l’on exclut l’incidence de la journée supplémentaire de l’année bissextile), a été neutre par rapport à l’exercice précédent. Les produits de la Société pour ce second trimestre ont totalisé 322 millions de dollars, comparativement à 317 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2018-2019, reflétant la révision des redevances dans le cadre de laquelle les tarifs de base en vigueur ont augmenté en moyenne de 0,8 %, en date du 1er septembre 2019, pour le recouvrement des coûts applicables aux services de données de surveillance satellitaire dans l’espace aérien intérieur et de 3,6 % en moyenne, en date du 1er janvier 2020, pour le recouvrement des coûts applicables aux services de données de surveillance satellitaire dans l’espace aérien océanique.

À la fin décembre 2019 et au début de 2020, un nouveau coronavirus a été confirmé dans plusieurs pays du monde, et l’Organisation mondiale de la santé a déclaré l’état de pandémie le 11 mars 2020. La demande mondiale pour les voyages aériens a pâti de cette flambée et du repli économique qui en découle, et on s’attend à ce que ces conséquences négatives se poursuivent.

NAV CANADA a observé dès la deuxième moitié de février, ainsi qu’en mars et en avril, une baisse du nombre de mouvements d’aéronefs par rapport à la même période de l’exercice 2018 2019. Ces conséquences s’expliquent par les annulations de vols et de routes, et le clouage au sol de flottes, la diffusion d’avis aux voyageurs et la mise en place de restrictions découlant de la pandémie.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour que NAV CANADA puisse se prononcer sur l’ampleur des conséquences de cette situation sur ses résultats futurs, elle prévoit que la réduction de l’activité aura des conséquences négatives majeures sur ses activités et les résultats de son exploitation.

Outre les répercussions de la pandémie sur ses revenus et activités, la Société entrevoit de possibles perturbations, notamment dans ses chaînes d’approvisionnement et chez ses fournisseurs de services tiers, ainsi qu’au sein de sa main-d’œuvre. Elle travaille assidûment à réduire au minimum ces répercussions.

Il faut aussi envisager la possibilité que cette pandémie ait, dans le futur, une incidence sur le coût du capital en raison de perturbations du marché du crédit et de révisions de la notation du crédit.

Compte tenu de la vitesse fulgurante à laquelle la situation évolue, la direction continue d’analyser l’ampleur des incidences financières, lesquelles pourraient s’avérer majeures selon la durée de l’épidémie. La Société a déjà pris des mesures afin de réduire ses coûts d’exploitation et ses dépenses d’immobilisations actuelles et futures. Elle compte également utiliser ses réserves de liquidités disponibles pour maintenir ses activités. Par ailleurs, la Société se prévaudra des mesures d’aide gouvernementale, le cas échéant.

La direction travaille assidûment à continuer de fournir un service essentiel, soit celui d’assurer le mouvement sécuritaire des aéronefs, et prend des mesures pour veiller à la sécurité de ses employés. 

« La Société a réussi à contrôler les coûts au cours du deuxième trimestre, en tenant compte de la baisse de trafic aérien observée plus tôt pendant l’exercice. Dans le climat d’incertitude qui règne à l’échelle mondiale dans le secteur de l’aviation et ailleurs en raison de la pandémie COVID-19, NAV CANADA continuera d’adapter et de gérer ses activités en conséquence, en faisant toujours de la sécurité sa priorité et en cherchant continuellement à offrir une valeur ajoutée à ses parties prenantes », a déclaré Neil Wilson, président et chef de la direction.

Les charges d’exploitation pour le second trimestre de l’exercice 2019-2020 se sont élevées à 387 millions de dollars, comparativement à 360 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2018-2019, en raison principalement des coûts de rémunération supérieurs, incluant le coût des prestations pour services rendus ainsi que les coûts supérieurs applicables aux services de données de surveillance satellitaire dans les espaces aériens intérieur et océanique.

Les autres produits et charges nets pour le deuxième trimestre de l’exercice 2019-2020 ont consisté en une charge nette de 25 millions de dollars comparativement à une charge nette de 27 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2018-2019.

La Société a inscrit une perte nette (avant la constatation des mouvements nets dans les comptes de report réglementaires, y compris pour la stabilisation des tarifs) de 90 millions de dollars pour le deuxième trimestre de l’exercice 2019-2020 contre une perte nette de 70 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2018-2019.

Au cours du second trimestre de l’exercice 2019-2020, la Société a enregistré un flux de trésorerie disponible(1) négatif de 24 millions de dollars en raison des dépenses d’immobilisations, qui ont surpassé le flux de trésorerie de l’exploitation, clôturant le trimestre avec un solde de trésorerie de 48 millions de dollars.

La Société est assujettie à une législation qui réglemente sa manière d’établir les redevances. Le moment de la constatation de certains produits et charges recouvrées au moyen des redevances est enregistré par l’application de mouvements dans les comptes de report réglementaires. Un produit de 40 millions de dollars, contre un produit de 26 millions de dollars pour la même période de l’exercice 2018-2019, a été inscrit au titre des mouvements nets constatés dans les comptes de report réglementaires pour le deuxième trimestre de l’exercice 2019-2020. Cette variation dans les comptes de report réglementaires s’explique principalement par une augmentation nette de 15 millions de dollars des rajustements de report réglementaires pour tenir compte de certaines transactions aux périodes où elles seront prises en considération aux fins de l’établissement des tarifs.

Le 23 janvier 2020, l’Office des transports du Canada (OTC) a confirmé les redevances de service révisées de la Société, lesquelles avaient fait l’objet d’un appel porté par l’Association du transport aérien international (IATA) en septembre 2019. En février 2020, l’IATA a déposé une demande de contrôle judiciaire qu’elle a formée avec Air Canada à l’égard de la décision de l’OTC. NAV CANADA compte se défendre vigoureusement dans ce dossier, comme elle l’a fait dans le cadre de l’appel original.

Liens connexes

Les états financiers ainsi que le rapport de gestion de la Société pour le trimestre et le semestre clos le 29 février 2020 sont disponibles aux liens suivants :

(1)          Le flux de trésorerie disponible est une mesure financière qui n’est pas liée aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) et qu’utilise la Société pour améliorer la compréhension globale de son rendement financier et d’exploitation. Les mesures financières non liées aux PCGR n’ont aucune signification normalisée prescrite par les IFRS et peuvent donc ne pas être comparables aux mesures similaires présentées par d’autres émetteurs. La Société définit le flux de trésorerie disponible comme étant le solde de trésorerie généré par les recettes tirées des activités d’exploitation, moins les dépenses d’immobilisations, les investissements dans Aireon LLC, les autres investissements connexes et le paiement du principal sur les passifs liés aux contrats de location. La direction accorde de l’importance à cet indicateur, car il aide à mesurer l’incidence de son programme d’investissement sur les ressources financières de la Société.

À propos de NAV CANADA

NAV CANADA est une société privée sans but lucratif, créée en 1996, qui fournit des services de contrôle de la circulation aérienne, des services consultatifs d’aéroport, des exposés météorologiques ainsi que des services d’information aéronautique dans plus de 18 millions de kilomètres carrés d’espace aérien intérieur et d’espace aérien international sous contrôle canadien.

La Société est reconnue à l’échelle internationale pour son dossier de sécurité et ses innovations technologiques. Les systèmes de gestion de la circulation aérienne élaborés par NAV CANADA sont utilisés par des fournisseurs de services de navigation aérienne partout dans le monde.

Le présent communiqué contient certains énoncés prospectifs, lesquels sont sujets à des risques et incertitudes importants. Les résultats réels peuvent différer sensiblement des résultats indiqués dans ces énoncés pour diverses raisons. NAV CANADA décline toute intention de mettre à jour tout énoncé prospectif.